Une personne célibataire a-t-elle la chance d’adopter un enfant ?
Selon la conception commune, l’adoption d’un enfant ne peut se faire que par deux personnes mariées. Mais cette conception est complètement fausse. Au même titre que les mariés, les personnes célibataires, peuvent également procéder à l’adoption d’un enfant si elles le désirent. À travers cet article, vous découvrirez tout sur cet acte juridique, très en vogue de nos jours.
L’adoption monoparentale : qu’est-ce que c’est ?
L’adoption monoparentale est une procédure juridique qui consiste à prendre sous son autorité ou sa tutelle un enfant, dans le but de lui offrir un amour parental, une éducation, bref une couverture parentale ; ce site offre assez d’informations à ce sujet. La nuance dans ce type d’adoption, c’est que c’est une seule personne, un homme ou une femme qui décide d’offrir un foyer à ces enfants, qui n’ont pas eu cette chance.
Les facteurs à ne pas négliger
A priori, le célibataire désirant adopter un enfant doit avoir toutes les informations relatives à cette action. De plus, l’aide d’un conseiller dans le domaine de l’adoption lui sera d’une grande utilité.
Les deux facteurs essentiels qui retiennent l’attention de l’État sont entre autres le contrôle de votre domicile et de votre situation financière. Puisque la loi doit s’assurer que cet enfant vivra dans un milieu, aussi organisé, sain que sûr. Ces trois facteurs vous font marquer d’avance un point. D’un autre côté, le nombre de chambres de votre appartement doit s’élever au minimum à deux. Votre enfant a à cet effet droit à l’une des pièces.
Parlant des finances, l’approbation de votre adoption dépend énormément d’elles. Car sans un revenu, vous ne serez pas en mesure de prendre en charge un enfant aux yeux de la loi d’État et des agences d’adoption.
Les exigences pour adopter seul un enfant
Minutieusement énoncées dans les articles 345 du Code civil et la loi 96-604 du 11 juillet 1996, les conditions sont entre autres : avoir au moins 28 ans ou avoir quinze de plus que l’enfant à adopter. Accepter d’assumer l’impact social et le grand changement liés à cette adoption monoparentale et se procurer coûte que coûte un agrément dûment signé par le conseil général du département où vous résidez.